Inscription des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan à L’UNESCO
L’association Paysages de mégalithes et la commune de Saint-Gildas-de-Rhuys organisent une réunion publique sur l’inscription des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan au patrimoine mondial de l’UNESCO, le 9 février à 18 h, à la salle Kercaradec.
Cette réunion publique, proposée aux Gildasiens, se déroulera en deux temps. Une première partie sera dédiée à la présentation du projet de candidature UNESCO dans sa globalité, avec une présentation plus spécifique sur le patrimoine de la commune et sa place dans le dossier. Dans un second temps, des ateliers participatifs « Et si on vivait les mégalithes ?», seront mis en place avec les habitants et les associations pour réfléchir collectivement sur les différentes thématiques du plan de gestion de la candidature.
Le calendrier de la candidature UNESCO a été confirmé, le dossier entre aujourd’hui dans sa dernière ligne droite avec une présentation officielle devant les ministères, prévue pour la fin de l’année 2023. Le processus international d’évaluation des dossiers se mettra ensuite en place pour une durée de dix-huit mois, jusqu’à l’été 2025.
La candidature UNESCO des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan est portée par l’association Paysages de mégalithes qui a été fondée par les collectivités (mairies, intercommunalités, département), les établissements publics d’État concernés (Centre des Monuments nationaux et Conservatoire du littoral) et les associations intéressées par le patrimoine et le tourisme.
L’association est aujourd’hui présidée par Olivier Lepick, Maire de Carnac. Le comité scientifique du projet, qui était présidé par Yves Coppens, est composé de dix-huit archéologues français et européens, spécialistes du mégalithisme.
- l’ancienneté des sites,
- la quantité de monuments,
- la diversité des structures représentées dont certaines ne se retrouvent nulle part ailleurs (dolmen coudés),
- la monumentalité des trois tumuli exceptionnels dits « carnacéens » (Mané er Hroeck, Mont-Saint-Michel et Tumiac),
- la singularité et l’abondance des gravures retrouvées sur les dalles (à Gavrinis par exemple),
- la richesse archéologique des objets qui ont été trouvés dans les sites – on parle alors de dépôts funéraires – ou enfouis à des endroits stratégiques du territoire.
Ces différents éléments combinés ont contribué à créer, il y a des milliers d’années, un paysage symbolique tourné vers les littoraux.